La nutrition à Kütahya s’apporte en grande partie aux produits ménagers. Dans les années 1960, le restaurant dit le « cuisinier boutique – aşçı dükkanı – » est entré dans la vie urbaine. A Kütahya, les produits de blé, les pâtes alimentaires et les produits laitiers constituent les bases de la nutrition. Parmi les aliments les plus consommés de la région, on trouve les nouilles dites « maison pâtes », le gruau (boulgour) et soupe de tarhana (préparé à la maison). A l’époque où la viticulture était répandue, le moût de raisin (pekmez) et le jus de raisin non fermenté (şıra) employés de diverses manières, répondaient à plusieurs besoins nutritionnels. Le phénomène répandu de l’urbanisation a créé de plus en plus de profonds changements dans ces types d’alimentation. Jusqu’à une date récente, à Kütahya où on faisait la distinction entre pain maison et pain marché, désormais la nutrition se repose en grande partie sur des produits du marché. Pendant l’été, la tradition du séchage des légumes comme le poivre, le haricot et l’aubergine continue encore. Les gens locaux, eux-mêmes, élaborent à la maison, à côté du séchage des légumes, les produits de grande consommation tels que la sauce (salça), les nouilles, les boulgours, l’amidon, la soupe de tarhana, le pickles (turşu). Malgré le changement dans les habitudes d’alimentation, on continue encore à faire d’une manière répandue le scone à pavot (haşhaşlı saç pidesi) dite sibiti (şibit). On rencontre à Kütahya assez de diversité des pâtés (börek). Parmi les nourritures quotidiennes, la soupe de tarhana et le boulgour tiennent une place importante. En outre, on prépare la canneberge Tahara (kızılcık tahrası). Le repas en pâté dite cimcik vient en premier lieu des repas propres à la région.